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🌴Biarritz Summer G7

Le campement du contre-sommet s'installe à Urrugne

À deux jours du début du contre-sommet, les militants s'activent sur le campement. Montage des tentes, cantine, montage des douches, des sanitaires et affichage en tout genre.

À une vingtaine de kilomètres de Biarritz, dans la commune d'Urrugne, l'ancien centre de colonies de vacances de Nestlé reprend vie. Depuis quelques jours, des militants et soutiens des plateformes "G7Ez" et "Alternatives G7" s'activent à préparer les lieux pour y hébérger une partie des opposants au G7.

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À peine arrivée sur le camp, une militante d'Attac Paris se met à peindre des panneaux.

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L'espace "quincaillerie" regorge d'outils qui seront bien utiles aux militants pour construire leur Q.G.

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La militante d'attac décide de recouvrir le panneau à l'entrée du bivouac, elle fait référence au pamphlet "Nestlé tue les bébés" publié en 1974.

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Les militants s'installent sur un ancien camp de vacances Nestlé.

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Devant la "quincaillerie" du bois est coupé pour les futures constructions.

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La signalisation permet également de faire circuler les informations pratiques à travers le camp.

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Les panneaux permettront d'indiquer les différents ateliers, ici la sérigraphie.

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Raphael, gilet jaune basque, participe activement à l'organisation du "camp Gilets Jaunes".

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Raphael décharge le camion qui vient approvisionner les bars.

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Les bars du contre-sommet s'alignent sur le même prix : 1 euro la boisson

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Sous le chapiteau plusieurs militants guident les nouveaux arrivants.

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Des bracelets sont vendus 1 euro pour soutenir la lutte.

En s'attelant aux différentes tâches, les activistes déjà présents s'interrogent sur la tournure que pourraient prendre les événements. Si les organisateurs promettent de tout mettre en œuvre pour assurer une mobilisation pacifiste, sur place les avis divergent sur l'utilisation de la violence. Au campement Gilets Jaunes, ils sont plusieurs à espérer la formation d'un black bloc pour que leur combat soit médiatisé. "Entre nous on dit : pas de casseurs, pas de 20h"lance un Gilet Jaune de la première heure. Comme un écho à ces paroles, le "chant des partisans" est entonné par un groupe entre deux déchargements de camions. Plus loin, un septuagénaire allemand observe, assis sur un banc, des altermondialistes qui s'affairent à préparer la signalisation du camp. "D'habitude, je suis plutôt d'un tempérament pacifiste comme eux, mais je crois que, dans le contexte du G7, il faut être encore plus radical."

Venus de toute la France et des pays frontaliers, les militants sont attendus dès mercredi matin pour assister aux conférences, aux concerts et organiser la contestation contre le sommet international. Le bivouac accueillera organisations de désobéissances civiles, zadistes, militants de partis politiques, autonomes, et Gilets Jaunes...

Texte : Nicolas Mayart et Léo Tixador
Photos : Léo Tixador